10 conseils pour relacher la pression

Surcharge de travail, sentiment de perdre le contrôle ou encore tension dans la relation avec les collaborateurs ou les employeurs, la pression peut être causée par diverses situations. Si vous devez l’endurer quotidiennement, elle ne peut être que néfaste pour votre santé. Découvrez ces 10 conseils pour vous libérer de la pression et éviter le burn-out. 

Identifiez la source de pression

Revêtant différentes formes, la pression peut être subie, c’est-à-dire qu’elle est exercée par votre entourage (chefs, collaborateurs…). La pression peut aussi être intégrée. Cette dernière résulte d’une pression que vous avez subie depuis longtemps et qui vous pousse à vous mettre la pression sur vous-même. La dernière forme désigne la pression projetée, à savoir celle que vous exercez sur votre entourage. Pour éliminer la pression, vous devez vous attaquer aux causes, et pas seulement aux effets.

Prenez conscience du niveau de pression

La plupart du temps, les salariés ont tendance à minimiser la pression dont ils sont victimes et agissent souvent de manière tardive. Accordez-vous un certain temps pour faire le bilan de votre relation au travail et pour déterminer le niveau de pression que vous subissez.

Libérez-vous de la culpabilité

En plus d’être douloureuse, la culpabilité peut être particulièrement toxique, surtout si vous vous sentez coupable de tout et de rien. Il arrive même parfois que vous vous sentiez coupable par anticipation en vous disant par exemple « si je n’atteins pas les objectifs fixés, cela veut dire que je suis incompétent, si je n’accepte de faire des heures supplémentaires, cela veut dire que je suis un mauvais collègue ». Dès maintenant, dites stop et arrêtez de culpabiliser ! Dites-vous que vous avez aussi le droit de vous tromper et de ne pas accepter la pression que l’on vous met.

Arrêtez d’être trop perfectionniste

Dans certains cas, vous vous mettez la pression par souci d’atteindre la perfection dans tout ce que vous entreprenez. Renforcée par les entreprises, cette quête de la perfection peut vous pousser à aller plus loin que vous ne pouvez. Pour lutter contre cette pression, apprenez à vous détacher du jugement des autres et à accepter de lâcher prise dans certains domaines.

Assurez-vous que votre travail vous plaise

Propre artisan de votre vie professionnelle, vous devez faire en sorte que votre travail ne soit pas considéré comme une obligation et un calvaire. Essayez de transformer cette activité en source d’épanouissement et de bien-être pour ne pas y aller chaque jour avec la boule au ventre.

Écoutez votre corps

Soyez à l’écoute de votre corps qui peut vous envoyer des signaux pour éviter l’épuisement. Pouvant mener jusqu’au burn-out, les conséquences de la pression sur votre santé doivent être détectées rapidement : troubles du sommeil, maux de dos, troubles de l’humeur ou du comportement, migraines, fatigue générale… Réagissez dès maintenant si vous présentez ces signes.

Vous n’êtes pas seul dans votre cas

Évitez de vous isoler et de vous dire que vous êtes la seule victime de la pression. En effet, tout le monde est concerné par la pression au travail, peu importe son statut.

Échappez au harcèlement

Nocif pour la santé physique et morale, le harcèlement (attitude de dénigrement, pratique d’isolement…) constitue une pression psychologique susceptible de survenir dans le cadre du travail. N’hésitez pas à en parler à votre employeur, votre supérieur hiérarchique ou au service des ressources humaines si votre supérieur est impliqué.

Prenez du recul pour mieux rebondir

Si vous avez vraiment du mal à vous libérer de la pression, apprenez à prendre du recul, ce qui vous permettra de prendre de nouvelles orientations. Demandez-vous si votre situation actuelle peut être changée ou non, ou si vous devez envisager d’autres voies.

Faites-vous aider

Si vous ne parvenez pas à gérer cette situation, n’attendez pas qu’il soit trop tard pour solliciter de l’aide. Vous pouvez vous adresser à des professionnels qui seront aptes à vous apporter une aide efficace.