La face cachée des start-ups

Aujourd’hui, les métiers de l’entrepreneuriat ont le vent en poupe ! Les start-ups sont à la mode et les avantages d’y travailler sont clamés de toutes parts tandis que les mauvais côtés sont souvent ignorés. Tour d’horizon des raisons de bien réfléchir avant de travailler dans une start-up.

Les heures supplémentaires

Vous avez l’impression de déjà beaucoup travailler ? Détrompez-vous si vous pensez être libéré des heures supplémentaires en migrant vers les start-ups. Le fait est qu’une fois installé, vous pouvez laisser tomber le costard, mais pas les heures sup… Méfiance donc, car si la naissance d’un projet peut être une aventure collective enivrante, c’est aussi le meilleur moyen de se retrouver à travailler tard le soir, y compris le vendredi. Même si le fondateur de la start-up travaille plus que vous, lui au moins, il a des parts dans l’entreprise…

Le salaire

Gardez en tête que lorsqu’elle démarre, une start-up n’a pas encore suffisamment de fonds pour la rémunération de ses collaborateurs au niveau du marché. Même après une levée de fonds, les investisseurs veillent souvent au grain afin de s’assurer que leur argent n’est pas « dilapidé » !

Le mélange des genres

Il convient de se méfier du fameux « dans notre start-up, nous sommes une bande de vrais potes ». Vous comprendrez que s’il est déjà compliqué de dire non à son patron, il peut s’avérer d’autant plus difficile de refuser un service à un ami. Au sein d’une start-up, vous commencez par recevoir des demandes n’ayant aucun rapport avec votre job et que vous n’avez aucune envie de faire, de surcroît. Ces petites faveurs peuvent, à la longue, aller jusqu’au harcèlement.

L’insécurité de l’emploi

Particulièrement fragiles, les jeunes start-ups peuvent mettre la clé sous la porte du jour au lendemain. Prenons, à titre d’exemple : Viadeo, Morning ou Take Eat Easy, en 2016. En outre, les boîtes de moins de 50 salariés n’ont bien souvent pas de délégués syndicaux, de délégué du personnel ni de CE. Si certaines ont la chance d’être reprises, les équipes, elles, sont rarement maintenues. Le risque de licenciement économique subsiste dans les grands groupes, mais au moins, vous le verrez venir…

Le manque de moyens

Moins bien payés que dans un grand groupe, les salariés de start-ups ne disposent malheureusement pas de cash pour développer leurs projets. Si vous prévoyez de vous lancer, préparez-vous à apprendre le système D, formateur certes, mais frustrant sur le long terme.

Les cofondateurs

Dans les grands groupes, vous pouvez être confronté à des collègues sournois, des N+1 tyranniques ou des sociopathes. Dans les start-ups, les rapports risquent de devenir légèrement plus compliqués si vous tombez sur des cofondateurs dotés d’un égo démesuré… Ces derniers impriment (très) souvent leur marque sur la culture de l’entreprise alors à moins qu’ils ne soient empathiques, géniaux et justes, cela ne vaut pas la peine de vous lancer.

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