Allez hop ! On file déjeuner !

Chez eux ou sur leur lieu de travail, les Français, plus que les autres, privilégient tout particulièrement les moments dédiés aux repas. Possédant des enjeux, souvent sous-estimés, pour la santé de la société, la pause déjeuner est en outre un élément clé du bien-être des employés.  

Quelques chiffres sur l’alimentation au travail

  • 56 % des salariés profitent du déjeuner pour se détendre et 77 % y consacrent plus d’une demi-heure
  • 68 % portent particulièrement attention à leur équilibre alimentaire
  • 55 % des moins de 30 ans sont sujets au grignotage
  • 59 % raccourcissent le temps dédié au repas
  • 32 % sautent fréquemment le déjeuner

Chez 61 % des employés, on constate que le manque de temps et les problèmes d’organisation ont pour résultat une difficulté à maintenir un bon équilibre alimentaire.

L’alimentation : un déterminant majeur de la santé

Dans le monde, la principale cause d’obésité et de maladies cardiovasculaires est liée à une mauvaise alimentation et à la sédentarité. Les chiffres fournis par l’OMS affichent 17,5 millions de décès par an. Actuellement, des politiques de santé publique visant l’alimentation et les populations sont instaurées, dans l’optique de faire face aux conséquences sociales, humaines et économiques.

Lancé en 2001, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) agit majoritairement auprès des employeurs. En effet, le lieu de travail est un terrain privilégié pour toucher une population très vaste, car souvent, les actifs y passent 3/4 de leur temps et s’y restaurent. Le PNNS affirme que l’employeur détient la solution pour faciliter l’adoption d’un comportement favorable à la santé : promouvoir une bonne alimentation adaptée au contexte de l’entreprise.

Développement de la prévention en entreprise

97 % des dirigeants considèrent que le bien-être et la santé des salariés, en attente d’initiatives, sont des préoccupations majeures. D’après l’Organisation Internationale du Travail (OIT), une nourriture trop riche ou un régime alimentaire trop pauvre pris sur le lieu de travail entrainerait une baisse de 20 % de la productivité. Les employeurs comprennent qu’un déséquilibre alimentaire implique des impacts négatifs sur la santé des travailleurs et des entreprises.

41 % des employés manifestent un besoin de dépistage sur les maladies graves, 47 % souhaitent faire plus d’exercice et 38 % aimeraient bénéficier de services en lien avec l’alimentation.

La prise d’initiatives, principale responsabilité des entreprises

En croissance constante, les actions encourageant la bonne alimentation sont inscrites dans la politique de responsabilité sociale des entreprises. Certaines remplacent les sucreries par des fruits, mis gratuitement à disposition, tandis que d’autres proposent des cours de cuisine équilibrée. En outre, une liste des actions pouvant être menées par les dirigeants est fournie par le PNNS. L’alimentation a des effets sur l’énergie des individus, leur capacité de concentration et leur humeur, explique la nutritionniste et diététicienne Patricia Boulos. La majorité des dirigeants réalisent la contribution d’une bonne alimentation dans la performance de leur société, mais aussi dans la fidélisation et la motivation des employés. Qu’attendent alors les entreprises pour franchir le pas ?

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