Le future de la gestion des talents

Cornerstone, le cabinet Féfaur et l’ANDRH ont révélé les résultats du troisième baromètre sur la gestion des talents au sein des entreprises françaises. Découvrez les points clés dans cet article.

Les chiffres révèlent que plus d’un tiers des entreprises dispose d’une politique de gestion des talents. L’objectif de cette démarche est de favoriser l’épanouissement des individus ainsi que le développement de l’entreprise. Les employeurs misent beaucoup sur leurs employés et 70 % d’entre eux allouent un budget pour la formation et le développement des salariés. Outre le recrutement des talents, il s’agit d’un suivi tout au long d’une carrière. 7,5 % des entreprises utilisent le Big Data et les algorithmes prédictifs.

Par le passé, le talent était défini de manière plus ou moins élitiste, avec une préférence pour les hauts potentiels. L’encouragement des valeurs tournées vers le groupe a aujourd’hui tempéré cet élitisme. Les entreprises plébiscitent la volonté d’évoluer ainsi que le potentiel plus que les performances. Toujours d’après ces études, la gestion des talents mobilise un quart du temps des Ressources humaines.

La gestion des talents en quelques chiffres

La gestion des talents est appliquée dans toutes les activités de 75 % des sociétés. Ces chiffres sont en hausse par rapport à 2015 et les activités commerciales (18,1 %), puis celles de Direction générale (16,5 %) sont les lignes de métier privilégiées.
Dans plus de la moitié des cas, la gestion des talents couvre principalement les hauts potentiels (56,5 %) et les cadres dirigeants (48,1 %).
Bien qu’ils jouent un rôle important dans la transmission de la culture d’entreprise, les managers de proximité sont touchés à 27,85 %.

L’étude souligne l’importance de prise en compte des N+1 afin d’améliorer la rétention et l’engagement des collaborateurs.